AUX ARMES CITOYENS! Par Heidi Fortuné

AUX ARMES CITOYENS! Par Heidi Fortuné
Face au désarroi d’une jeunesse en mal de repères et à l’inaction des intellectuels marquée par un relativisme mortifère, et devant l’incapacité des forces armées haïtiennes légalement constituées à protéger la population contre les bandes criminelles, un soulèvement général et généralisé à l’ensemble du pays apparaît nécessaire pour redonner un sens à nos vies. Depuis bientôt quatre ans, le chaos est roi en Haïti. Les gangs armés, supportés par les pays occidentaux, incendient, pillent et tuent à leur guise, engendrant ainsi un mouvement de déplacement gigantesque parmi la population des quartiers les plus vulnérables. Pour la communauté internationale, la situation d’Haïti est un fait divers. C’est comme si la vie des Haïtiens n’a aucune valeur et ne compte pas… Le massacre peut continuer. Cependant, personne n’est dupe. Dans ces événements cruels, on voit très bien le complot ourdi par l’international, en complicité avec les traîtres de l’intérieur.
Qui sont les États-Unis d’Amérique, le Canada et la France pour décider du sort du peuple haïtien ? Mais qui sont-ils pour nous imposer leur volonté ? Faire subir cette atrocité aux Haïtiens, c’est en quelque sorte renier l’holocauste et donner raison à Adolf Hitler sur l’extermination physique des six millions de juifs. Les gangs armés mènent une entreprise d’anéantissement systématique contre le peuple haïtien, tout comme l’Allemagne nazie, dans le passé, contre le peuple juif. Port-au-Prince est devenu un champ de morts. Ce n’est ni plus ni moins qu’un génocide planifié. Et pourtant, on est jusqu’à présent sur une politique déclaratoire…sur des narratifs de la part des Nations Unies. La presse hexagonale parle même de guerre des gangs en référence à la situation de désordre qui règne en Haïti. Quelle dinguerie ! Pendant ce temps, nos dirigeants se gargarisent de la conjoncture sans aucun plan de sécurité concret et global.
Il faut tout un village pour élever un enfant, dit un adage africain. Haïtiennes et Haïtiens, jeunes de mon pays, je m’adresse à vous. Ne fuyez plus, mais plutôt défendez-vous. Personne ne viendra vous aider si vous ne décidez pas d’affronter ces hors-la-loi qui vous attaquent injustement. C’est une question de survie et de délivrance. Je ne pousse personne au crime, mais j’invite tout un chacun à rééquilibrer [légitime défense] son comportement face aux bandits armés. Et comme il est réservé à un homme de mourir une seule fois, autant mourir pour une cause noble et juste. Nous n’avons pas de leçons à recevoir de quiconque. Nous avons connu la guerre et les chaînes. Aujourd’hui, nous sommes les seuls maîtres de notre destin. Il n’y aura pas d’amnistie pour les bandits. Encore moins de négociation ou de cohabitation. Jugez-les, punissez-les tous en la loi de l’État souverain et en Dieu réformé pour que cela ne puisse jamais se reproduire. Et, il ne doit pas en rester un seul non imputable ni impuni afin que vous ne le vous reprochiez un jour. Si vous avez peur ou que vous voulez vous enfuir, c’est votre choix, mais sachez que vous ne faites que retarder pour plus tard votre voyage pour le repos éternel. Certes, cela peut vous paraître éprouvant que de passer en jugement intégral, car seul Dieu en a le pouvoir, mais regardez votre vie au quotidien. Quand un gouvernement ne peut pas ou ne veut pas défendre ses citoyens, il doit tout simplement se retirer et laisser le soin à ces derniers de le faire eux-mêmes. Le système répressif de l’État étant en dégénérescence, la force de la mouvance de légitime défense populaire se révèle donc le seul remède légal et légitime à ce phénomène néfaste.