mercredi 7 août 2013
Juge Heidi Fortuné : L’HOMME QUI A FAIT LA DIFFÉRENCE EN 2013 (Texte de Cyrus Sibert).
L'HOMME QUI A FAIT LA DIFFÉRENCE EN 2013
Le
Juge d'Instruction Prés le Tribunal de Première Instance du Cap-Haitien
Me Heidi FORTUNÉ a été honoré ce mercredi 07 août 2013 à l'Hôtel ''Le
Plaza'' à Port-au-Prince par l'Association ''SOS Liberté'' pour sa
bravoure, sa compétence et son sérieux. Une plaque ''Honneur et Mérite''
dénommée ''Prix Roc Cadet 2013''a été remise en la circonstance au
Magistrat Instructeur du Cap-Haitien par l'actuel secrétaire général de
''SOS Liberté'' Me Gervais Charles pour montrer à plus d'un
qu'il n'y a pas seulement de mauvaises choses dans la société haïtienne,
mais qu'il y a aussi des gens qui peuvent apporter un nouveau souffle
par leur comportement. …Heidi FORTUNÉ est incontestablement le
meilleur Juge d'Instruction haïtien a déclaré le secrétaire général de
ladite association dans son discours de circonstance.
A
rappeler que ''SOS Liberté'' est un organisme de défense de Droits
Humains fondé par un groupe d'avocats et de journalistes dans le but
d'aider la population à faire confiance à la justice. Depuis six ans,
''SOS Liberté'' récompense des personnalités qui font honneur à la
société haïtienne, en leur attribuant le prix ''Roc CADET'' en mémoire
de son premier détenteur en 2006, victime du séisme du 12 janvier 2010.
Le
choix de Me Heidi FORTUNÉ a été fait par ''SOS Liberté'' de concert
avec le Barreau du Cap-Haitien et des Magistrats de Port-au-Prince.
Cette distinction a donc été attribuée au Juge Heidi FORTUNÉ pour avoir
rehaussé, par son honnêteté, son intégrité et sa compétence, l'image de
la Magistrature haïtienne.
Félicitations à Me Heidi FORTUNÉ, Juge d'Instruction de Cap-Haitien.
1 commentaire:
Mon cher Me Fortune, vous allez trouver ces memes commentaires sur le site du Nouvelliste. Je suis le premier a commnenter l'article.
A la lumière de votre exposé, dans un pays comme Haïti, un juge d’instruction doit être un homme de caractère et qui ne s’attache pas à des espèces sonnantes et trébuchantes. Il doit être prêt à manger la fiente, au lieu de faire le jeu des politiques. Et le plus souvent, c’est ce qui manque aux juges d’instruction et aux commissaires du gouvernement. Dans le cadre de certains dossiers, un juge d’instruction et un commissaire du gouvernement doivent se préparer à croiser le fer avec certaines organisations des droits de l’homme au rabais, tout en priorisant ses documents et la vérité historique. Ici, les juges d’instruction et les commissaires du gouvernement se laissent plutôt vilipender par les organisations des droits de l’homme au rabais, par les personnalités de la « société civile » et le simple citoyen jako repèt. Ce qui me dérange comme un citoyen concerné.
Mais, attention, je sais que le juge d’instruction et ses collègues dans l’appareil judiciaire sont pris en otage par l’Etat marron et ses corollaires. Pour preuve :
1.Henri Namphy, en résidence surveillée sous l’administration Manigat (1988). Les organisations des droits de l’homme restaient Bèbèchochot (bouche cousue). Comme le célèbre « Naje Pou Soti » avec deux succès personnels à son actif, en roulant tout le monde dans la farine.
2.Ertha Pascal Trouillot, menm penpenp lan (1991). Les organisations des droits de l’homme restaient Bèbèchochot (bouche cousue).
3.Jean Bertrand Aristide, en résidence surveillée. Jurisprudence. Les organisations des droits de l’homme montent au créneau. Et une certaine Presse est trop contente de relayer ces prises de position au rabais et anti Etat de droit.
Mon cher Heidi Fortuné, dans la mêlée presqu’eternel, bon courage !
Dmitri Benjamin dit Temoin historique.
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